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Luminothérapie, ou comment réguler son rythme circadien au quotidien

18 mars 2020 admin 0 Comments 9 h 10 min


Bien qu’elle soit surtout perçue comme un moyen d’éclairage, la lumière est un formidable régulateur de notre rythme circadien, puisqu’elle impacte la mélatonine et la sérotonine, des substances endogènes que l’on retrouve dans le sang et qui jouent un rôle prépondérant dans le cycle du sommeil et la stabilité de notre humeur, au quotidien.

La lumière bleue et la « magie » de la mélanopsine

La lumière agit comme un « chronomètre », réglant notre horloge biologique, synchronisant les différentes fonctions de notre organisme avec son environnement et assurant le bon fonctionnement de nos fonctions vitales. La lumière agit à travers les cellules photosensibles de la rétine de l’œil, et plus précisément des ganglions rétiniens.
La lumière bleue, qui se matérialise par des longueurs d’onde d’environ 480 nm, est particulièrement efficace en ce sens. Elle va induire la plus forte stimulation du pigment de la mélanopsine, qui régit le réflexe photomoteur, le rythme circadien et d’autres réponses dites « non-visuelles » à la lumière. Dans les cellules ganglionnaires photosensibles, ce pigment est impliqué dans le processus de synchronisation de l’organisme avec le cycle jour/nuit.

Pourquoi et comment recourir à la luminothérapie ?

La luminothérapie utilisant des sources artificielles est destinée à compenser le manque de lumière naturelle du soleil dans un environnement particulier. Les cibles « typiques » de la luminothérapie sont les habitants des régions qui connaissent un faible ensoleillement, les travailleurs nocturnes qui dorment pendant le jour, ceux qui travaillent dans des bureaux peu ensoleillés, etc. En s’équipant d’une bonne lampe de luminothérapie, ces personnes vont pouvoir :
• renforcer et réguler leur cycle veille-sommeil ;
• soulager les symptômes du trouble affectif saisonnier (TAS), également connu sous le nom de « dépression hivernale ».
L’intensité de la lumière émise par les lampes de luminothérapie est exprimée en lux (Lx). Voici quelques exemples d’intensité lumineuse naturelle pour vous aider à bien situer cette grandeur :
• Un jour d’été couvert : environ 20 000 lx ;
• Un ciel couvert, à midi, en plein hiver : environ 6 000 lx ;
• L’éclairage des bureaux : environ 500 lx ;
• L’éclairage général des espaces de vie : entre 100 et 300 lx.
La luminothérapie utilise généralement des lampes puissantes, avec une température de couleur simulant celle du soleil, soit une teinte « blanc lumière du jour » d’environ 6 500 kelvins. Les intensités d’éclairage proposées par les lampes et autres dispositifs d’éclairage de luminothérapie dépassent généralement les 10 000 lx, selon la distance entre l’utilisateur et la lampe.
La sécurité de l’équipement relève de la responsabilité du fabricant mais aussi du respect des consignes de précaution par l’utilisateur. Toutes les lampes de luminothérapie commercialisées dans l’UE n’émettent aucun rayon UV ou infrarouge. Il en va de la sécurité de l’utilisateur, car tout écart pourrait conduire à des lésions photochimiques de la rétine. C’est ce que l’on appelle le « risque bleu ». Pour en savoir plus sur la luminothérapie, rendez-vous sur Wizza.

Luminothérapie : quelques recommandations d’usage

En général, les personnes qui utilisent des rayonnements optiques à des fins thérapeutiques ne doivent pas le faire sans consulter un médecin. Bien qu’il existe certainement des résultats qui décrivent les effets positifs de la luminothérapie sur différents symptômes, par exemple dans le cas de la « dépression hivernale », il faut veiller à utiliser les bons modèles, aux bonnes puissances et dans les meilleures conditions. La prudence est donc de mise :
• en cas de maladies impliquant une photosensibilité accrue de la peau ;
• lors de la prise de médicaments susceptibles de provoquer une photosensibilité de la peau (par exemple certains antibiotiques, agents anti-inflammatoires ou préparations à forte dose de millepertuis) ;
• en cas de maladies oculaires telles que le glaucome, la cataracte ou les maladies de la rétine (rétinopathies).
Pour les personnes souffrant de maladies oculaires, un ophtalmologue doit d’abord déterminer si la luminothérapie utilisant des sources de rayonnement artificielles est appropriée.Cependant, même les personnes qui ne souffrent pas de maladies oculaires doivent éviter de passer de longues périodes à regarder une source de lumière vive, à courte distance. Rassurez-vous, les lampes de luminothérapie proposées au grand public sont calibrées, et les notices d’utilisation indiquent clairement toutes les précautions d’usage.

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